La journée commençait mal pour certains. Un réveil oublié et c’est J… qui va presque à sortir du lit une de nos amies qu’il devait transporter. Jusqu’où va le dévouement, ou bien est-ce un nouveau service du Cercle de Boulouris ? En tout cas, chapeau, bien que derniers au point de rendez-vous, ils n’ont pas retardé le groupe des 16 marcheurs partis pour une boucle de 18 kms et 600 m de dénivelée, concoctée par Bruno GUERIN, disons grosso modo entre Les ISSAMBRES et le col du BOUGNON. Temps superbe, sacré Buno quel veinard avec ses randos ! Cependant le vent d’est était violent, particulièrement sur le haut du parcours ; les mises en plis ont beaucoup souffert et les casquettes volé.
Nous allons marcher dans une zone qui avait sévèrement brûlé en 1982 et en 2003 . Les "arsins"en montrent encore les traces. De l’autre côté de la Garonnette, s’érige le monument à la mémoire du sapeur-pompier Norbert PELOUX mort le 21août 1982 . La forêt a beaucoup souffert bien sûr, mais les chênes-lièges prouvent leur parfaite adaptation aux risques de notre région. Les arbousiers montrent encore leurs squelettes noircis mais ils sont repartis vigoureusement du pied grâce aux cendres et cette année ils portent quantité de fruits dont se sont régalés nos gourmandes.
Malgré les pluies de la semaine passée, le lit de la Garonnette est pratiquement sec et nous remontons son cours sans problèmes avec les gués.
A notre droite, les ruines Gamelin ont été remplacées par une sorte de grosse construction en pierre au milieu d’une zone dont la vocation est nettement agricole (oliviers, ruches, ect) . Un nouveau bâtiment est en construction ce qui montre une volonté surprenante de s’installer dans cette zone très isolée.
Nous allons ainsi utiliser cette « arête sommitale » (merci Jean !) pour rejoindre le col du Bougnon. A gauche la vue porte jusqu’au plateau de Causolle avec en premier plan, le pic de la Gardiette, Fayence dans un échancrure de la montagne et les réservoirs d’essence de Puget ( là on aime moins…)
Trois vététistes , que nous applaudirons, viendront troubler ( ?) le calme de notre installation que certains trouveront bien adaptée à la sieste.
La principale difficulté du parcours nous attend au col du Bougnon où sur à peine un kilomètre nous allons grimper de 150m.
Mais toute la bande gravit bien ce chemin difficile jusqu ‘aux vestiges de l’éolienne à 345 m. Jolie vue sur la mer.
La descente est aussi pentue que la montée et une jolie couleuvre ( ou vipère, qui le saura ?) nous coupe la route et provoque quelques cris de frayeurs de nos « dames ». Une fois de plus, nous tombons sur un chemin qui a été incorporé (comment ?) dans une propriété privée. Nous l’empruntons sur 300m
Puis c’est la fin de cette jolie boucle qui se terminera autour du pot habituel
Merci Bruno pour cette bonne journée.
Merci aux photographes Claudie BALOY, Bruno GUERIN, Yvette et Jean-Marie CHABANNE
Quelques photos suppléméntaires :