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18 mai 2007 5 18 /05 /mai /2007 22:14
LE LAUVET d'ILONSE
 
"Sur les traces des bergers"
 
Jean BOREL nous l'expliqua plusieurs fois, en ce jour d'Ascension, nous allons en réaliser une belle à 1993 m, plus haut sommet de la saison...mais celle-ci n'est pas finie. C'est le début de la période chaude et, comme pour les brebis que nous allons rencontrer, c'est le moment d'aller trouver le frais en altitude. C'est ainsi que notre programme a été conçu par nos chers organisateurs. Une dénivelée de 700 m pour une boucle de 16 km, ça ne devrait pas trop être la galère, selon Jean. Nous sommes 21, pas de gazelles aujourd'hui, Dominique sera tout seul à vouloir dépasser l'accompagnateur...
A 9 h 15, départ du col de Sinne, très encombré aujourd'hui par la logistique d'un groupe de "raiders" partis à 2 h du matin, paraît-il. Nous avons quand même eu de la place pour garer nos voitures. C'est la seconde fois que nous partons d'ici. La montée par Ilonse est toujours aussi belle, mais, si la route a été améliorée récemment, c'est toujours un moment désagréable pour les chauffeurs...et surtout pour les passagers. Nous sommes prêts à partir plein nord. Il fait bon et le soleil est bien présent. Le début de la montée, oui bien sûr ça monte, se fait en sous bois et premier ravissement floral avec une touffe de gentiane bleue, à grosse corolle. Notre journée sera placée, d'ailleurs, sous le signe des petites fleurs de prairie.
   Nous atteignons le col des Fourches, à 1560 m, laissant derrière nous "le Mont" et ses impressionnantes "Chalanches"sur sa face est.      
Petit arrêt pour une restauration rapide.
Maintenant nous progressons dans une zone de pâturage, à l'herbe rase, ponctuée de milliers de petites fleurs, bleues, roses et jaunes dont des gentianes à petites fleurs. Le groupe progresse pratiquement de front, ce qui est rare, tant il y a d'espace. Par contre pas un arbre. Difficile de trouver un abri pour "aller à la jarre" !
Sur notre droite, au-delà de la Tinée, la grande vallée qui conduit à La Colmiane s'enfonce dans le massif de Valdeblore qui sépare la Tinée de la Vésubie. On reconnaît le village de Rimplas avec son fort, départ de nombreuses randonnées ainsi que  La Roche, Saint Dalmas et tout au fond, le Mercantour.
Toujours sur ces collines arrondies et quasi désertiques, nous nous sommes placés en file indienne sur une sorte de draille qui continue tout droit vers le nord. Sur les sommets qui nous entourent, les rares traces de neige brillent dans le soleil.
Nous dépassons la bergerie de la Clap dont les fortes odeurs nous rappellent que nous sommes en zone de pâturage. D'ailleurs n'est-ce pas un gros Patou (plutôt mince l'animal !), surnommé Camille, qui nous surveille une dizaine de mètres plus haut ...
La pente diminue lorsque nous virons plein ouest pour atteindre la cote 1860, en bas du Lauvet.                Ce Lauvet n'est pas impressionnant, c'est une grosse bosse arrondie, dépourvue d'arbres et de buissons, à la végétation rase, mais fleurie, parsemée de cailloux. Mais il faut franchir les 150 m de dénivelée pour atteindre le sommet et c'est un petit groupe de onze qui attaque la montée, raide, en l'occurrence. Camille et Gérard l'abordent de front. Camille reconnaîtra, qu'à un moment, il a failli mettre les mains au sol. Deux dames nous abandonnerons en route, et, tout en haut, pour le plus grand plaisir de Jean, nous découvrons le mont MOUNIER, sans neige aujourd'hui.
Nous détectons, à l'odeur, un troupeau de moutons sur le versant ouest. La vue est remarquable, le Mont et ses "chalanches" paraît tout proche. Pourtant nous sommes passés à son pied il y a deux heures. En redescendant, nous retrouvons nos deux compagnes arrêtées juste sous le sommet, dommage. Qu'ils sont petits, tout en bas ceux qui nous attendent ! Mais pour eux aussi, que nous sommes minuscules en abordant la dernière descente !!!               Nous les rejoignons rapidement et reprenons nos sacs pour aller pique-niquer en lisière d'une forêt de mélèzes superbes, d'un vert tendre. Le chemin est bordé de nouvelles variétés de fleurs, petites pensées jaunes, coucous en bottes, tout cela bien frais et bien agréable à l'oeil.
 Il est 12 h 15, c'est bien, la cadence a été bonne. Nous sommes maintenant à la Baisse de Tavanières.  Bien installés au soleil et dans l'herbe, nous nous régalons de ce bien être et regarnissons nos estomacs.
Les joueurs de cartes ont trouvé un bon emplacement. Il y a longtemps que nous n'avions eu l'occasion de les voir à l'oeuvre, les conditions climatiques ou des arrêts trop brefs, les ayant empêchés. Bien sûr, nous avions aussi quelques dormeurs(ses), normal pour un arrêt de 1 h 15 et par ce temps agréable.
Nous repartons par une grande piste bordée, au début, par 16 abreuvoirs de 3 m de long l'unité, alimentés par un ruisseau de quoi désaltérer beaucoup d'agneaux... mais pas de loup en vue (cf La Fontaine, non pas le ruisseau, le fabuliste !)
Le paysage est très contrasté: côté montagne, des roches sombres qui se délitent, à droite vers le fond du vallon, des prairies et d'adorables petits bois de mélèzes d'un vert à désespérer un peintre.
Puis c'est la rencontre avec les moutons, dont un petit groupe vient à notre rencontre et que le berger va reconduire vers le troupeau principal. Sympa le berger. Jean nous avait expliqué ce qu'étaient les "chambis", colliers de bois que portent les moutons et servant à accrocher les sonnailles. Mais, le berger va nous décevoir, car il achète ses chambis alors que nous espérions qu'il les fabriquait lui-même avec du cytise "coupé à l'automne". D'ailleurs, nous dira-t'il, les cytises sont protégés dans la région, pas question de les couper. Toujours pratique, Jean lui demande comment se comporter avec les "patous" qui gardent les troupeaux : 1- éviter les patous en contournant largement le troupeau, 2-cacher les bâtons, 3- ne pas marcher avec des chiens, 4-laisser le patou s'approcher, sans bouger, afin qu'il vous reconnaisse, même s'il urine sur votre pantalon, n'est-ce pas Jean-Marie !!!
Abandonnant les moutons, nous parcourons un agréable chemin qui nous permet de surplomber tout un versant descendant sur Pierlas que nous apercevons tout en bas. Encore de bons souvenirs !
Un peu en dessous du col des Fourches, nous rejoignons le sentier de l'aller qui nous ramène au col de Sinne. Nous allons prendre notre pot à l'auberge d'Ilonse chez "le cousin de Fernandel" car Jean veut y négocier un repas pour la rando du 11 octobre...Ah ! , ces randonneurs qui ne pensent qu'à la bouffe ! Mais je ne vous donnerai pas le menu.
Le patron sympa est allé dans sa cuisine rechercher le couvercle de marmite, un peu malmené par Maurice lors de notre précédent passage. Quant à la louche, elle va bien, merci.
Merci Jean pour cette agréable randonnée. On a même entendu des dames dire, "c'est super, aujourd'hui je ne suis même pas fatiguée". De plus, les cheminements dans les prairies et les petits sentiers sans cailloux ont été appréciés par tous.
 
Prochaine sortie le jeudi 24 mai à la montagne de Thiey avec Bruno.
 
Merci aux photographes, Bruno GUERIN, Gérard CHARPY, Yvette et Jean-Marie CHABANNE.
Quelques images en vrac :
 
Le meilleur moment de la journée
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12 mai 2007 6 12 /05 /mai /2007 21:20
Les Calanques de Morgiou et Sugiton

 

 Aujourd'hui Bruno nous propose une randonnée dans les calanques sauvages de Morgiou et Sugiton, entre Cassis et Marseille. Un petit parcours de 8 km, un petit dénivelé de 400 m. Cela promet d'être cool. La météo est excellente, c'est une belle journée d'été qui s'annonce, et nous pourrons nous baigner dans l'eau profonde et limpide des calanques.

Notre lieu de rendez-vous se situe près du campus de Luminy. Nous nous retrouvons 19 marcheurs et marcheuses au départ.

 

Nous débutons par une piste facile à travers les pinèdes, avant d'atteindre la garrigue et les falaises qui dominent la mer. Nous descendons alors au milieu d'un paysage magnifique, avec les falaises calcaires au-dessus de nous, et des vues vertigineuses sur la mer et les calanques.

Nous prenons le temps d'une petite pause à l'ombre, car le soleil commence à se faire sentir.

Mais il faut se rendre à l'évidence. Notre sentier nous mène vers l'est ? avec là aussi une vue superbe sur des calanques. Mais ce n'est pas notre direction.

Avons-nous manqué le bon sentier ?

 

  

A moins que Bruno ne nous ait concocté une "option" pour découvrir une petite grotte - que seul Jacky1 visitera.

Ou est-ce pour admirer la vue sur la calanque de Sugiton et son îlot "Le Torpilleur", suivie derrière de la calanque Morgiou.

 

 

 

 

 

 

Avec au fond le Cap de Morgiou.

Cap sous lequel s'ouvre un tunnel sous-marin qui conduit à la grotte Cosquer (grotte située sous le niveau de la mer et ornée de peintures).

 

Toujours est-il qu'il nous faut remonter sur nos pas, à la recherche du sentier qui doit nous conduire à la calanque de  Sugiton.

Pas un arbre, pas une ombre sur notre route.

Le soleil cogne. Enfin nous apercevons le sentier en contrebas. Pour le rejoindre nous choisissons d'emprunter un raidillon abrupt, qui descend dans les rochers. Attention à certains rochers bien polis, bien glissants!

Notre sentier longe à présent le pied d'une falaise, immense paroi en surplomb. Impressionnant!

Les Calanques sont toujours très appréciées des grimpeurs. D'ailleurs nous en verrons plusieurs, escaladant une paroi au-dessus de la calanque de Morgiou.

 

 

 

 

Soudain un bouchon se crée, car nous devons emprunter une échelle avant de poursuivre notre descente vers Sugiton.

 

 

 

 

 

A présent nous dominons la calanque et pouvons admirer le Torpilleur qui semble s'élancer vers le large.

 

 

 

Mais nous n'en avons pas fini avec les passages escarpés.

 

Cette fois-ci, Bruno et Jean ont tendu une corde pour faciliter notre descente.

Aidés de Jacky2, ils parviennent à nous faire franchir ce passage périlleux.

 

 

 

 

Nous arrivons alors sur un sentier plus facile, qui longe la côte en direction de Morgiou.

La calanque de Morgiou est assez profonde. Au fond se trouve le port avec encore quelques pêcheurs professionnels, des cabanons et un restaurant. 

 

Sans aller jusqu'au port, nous nous arrêtons dans un lieu ombragé, avec une belle vue sur la calanque. Et juste au-dessus d'une petite plage bien attirante.

C'est l'heure du pique-nique, l'heure de se désaltérer et de se restaurer. Car nous l'avons bien compris. Cet après-midi il faudra remonter!

 

Après le déjeuner quelques-uns ont décidé de tâter l'eau. "Elle est bonne!" nous dira Jean.

En réalité elle est froide. Mais après avoir transpiré sous le soleil brûlant, quel bonheur! Quatre ou cinq courageux ? dont une courageuse, bravo Marie-Claude! - se jettent à l'eau. Quelques minutes suffiront pour nous rafraîchir.

Après le bain, le bain de soleil. Merveilleux, on se croirait en vacances. Mais il ne faut pas abuser des bonnes choses. Il est l'heure de remonter.

 

Sous le soleil tout semble plus difficile à présent.

Encore un passage délicat à franchir dans les rochers. Heureusement il est équipé d'une chaîne qui facilite l'escalade des rochers. Camille tend une main  secourable à qui en a besoin.

Avant de se tourner une dernière fois vers les calanques que nous quittons à regret.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Notre groupe s'étire. Nous marchons, courbés sous le soleil, accablés de chaleur.

 Nous approchons du col de Sugiton.

 

 

 

Quand tout à coup Gérard stoppe net. Sa chaussure gauche a rendu l'âme. Et que peut faire un marcheur sans chaussures ? Nous sommes encore à plus d'une heure de marche de nos voitures.

Bruno n'hésite pas. Il appelle les pompiers. Ceux-ci pourront nous rejoindre par la piste qui monte vers le col. A tout hasard Bruno réclame un brancard.

Excellente idée, car sous l'effet de la fatigue ou de l'émotion, Marie-Claude s'est allongée par terre. Elle semble proche de l'évanouissement. Cela tombe bien. Les pompiers ne seront pas venus pour rien.

Pour rien ? En effet - les événements s'enchaînent décidément très vite - le problème de Gérard parait résolu. Marcel a rattaché la semelle de sa chaussure défaillante, à l'aide d'un lacet aimablement prêté par Daniel. Gérard devrait ainsi pouvoir rejoindre le parking, en claudiquant pour éviter d'user le lacet de Daniel.

Marie-Claude, assistée par Camille, est toujours allongée au milieu du sentier. Elle ne semble pas en mesure de terminer la randonnée.

Un groupe de secouristes (tous ont tenu à conserver l'anonymat) a rejoint Camille. Chacun s'active auprès de Marie-Claude, lui rafraîchissant le visage, lui donnant à boire.

Ces soins sont particulièrement efficaces, car quelques minutes plus tard, Marie-Claude se relève, décidée à poursuivre la marche. Avec courage, elle parviendra ainsi à atteindre le col.

 

Un premier groupe est déjà parti en direction du parking.

Dans la descente nous croisons les pompiers qui viennent au secours de Marie-Claude, ...qui n'en a plus besoin.

Ils en  profitent néanmoins pour lui faire un brin de causette et la ramener au parking.

 

 

 

 

 

Nous voici enfin tous rassemblés, heureux du bon dénouement de toutes ces péripéties. Pour nous remettre de nos émotions, nous irons à Saint Zacharie prendre un pot  - dont on nous dit que ce fut le moins cher de tous les pots jamais pris par les randonneurs du Cercle de Boulouris. Intéressant, n'est-ce pas!

 

 

 

 

NDLR: J'espère - bien qu'un peu atteint par le soleil, l'eau glacée et la fatigue -, avoir relaté avec fidélité les incidents qui ont émaillé notre fin de randonnée.

 

 

 

 

Merci Bruno pour cette superbe randonnée dans les calanques sauvages de Morgiou et Sugiton.

 

 

Prochaine sortie le jeudi 17 mai avec Jean pour 16 km 500 à Ilonse.

 

Merci aux photographes, Gérard CHARPY, Bruno GUERIN.

 

 

 

Voici encore quelques photos en vrac :

 

 

 

 

Dans ce passage délicat, Bruno nous assiste.

 

 

 

 

 

 Dans celui-ci, il photographie ces dames

          

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

Vues sur les calanques

 

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5 mai 2007 6 05 /05 /mai /2007 10:07

 Le 3 mai 2007

 

 De SALERNES à SILLANS la CASCADE

  Aucun des rédacteurs attitrés n'étant présent (un en voyage et deux au sec au creux de leur lit?), c'est le meneur du groupe qui s'est collé au pensum. Merci Jean.

18ème semaine de l'année 2007 et 18ème rando-journée. Le "rythme infernal" imposé par les organisateurs de la section randonnée du Cercle de Boulouris se poursuit inexorablement et d'une manière implacable. En cette semaine du 1er Mai, Fête du Travail, qui aurait dû nous inciter plutôt au repos, Jean BOREL nous avait préparé un parcours de 17,5 km avec une dénivelée de 450 m, dans la vallée de la Bresque entre Salernes et Sillans-la-Cascade. Les orages des jours précédents et la météo catastrophique qui était annoncée avaient eu raison de la témérité de nombre de randonneurs. C'est pourquoi, en ce jeudi 3 mai, nous n'étions que 10 à piaffer d'impatience sur le parking de Boulouris dont 4 courageuses.

Le ciel était couvert  et menaçant mais il ne pleuvait pas. Jean BOREL exposa la situation d'une manière claire et objective : fallait-il démarrer compte tenu du déluge annoncé ? La majorité du groupe balaya cette hypothèse d'un revers de la main. Certains s'abstinrent (positivement) et la randonnée fut maintenue. Aussitôt la répartition des "charges" se fit dans le voiture avec efficacité et coordination, mais la place de Boulouris était vide... et personne ne put apprécier ce départ, selon un ordonnancement rituel bien réglé, en direction du parking de la place Jean Moulin à Salernes via l'A8, la RN7, Taradeau et Lorgues. Voyage sans histoire et arrivée à Salernes à 8 h15 dans un parking vide. Le temps d'échanger quelques propos anodins et de s'équiper comme des pros, il est 8 h 30, et le signal du départ est donné. Le ciel est toujours gris et menaçant  mais sans pluie. Nous sommes 10, 4 femmes et 6 hommes (moyenne d'âge 66,3 ans) toutes et tous très décidés.

 Après avoir passé le pont sur la Bresque, nous nous dirigeons plein Sud, en traversant les faubourg de Salernes, au milieu des jardins, des vergers et des vignes : agréable ! Puis le chemin s'enfonce dans une belle chênaie, sans grande difficulté. Jean va  profiter d'une petite pause pour nous présenter ce sympathique chef-lieu de canton avec ses 3269 habitants, connu pour sa spécialité de "tomettes", carrelage chaleureux de couleur rouge et de forme hexagonale, dures à briquer, qui décorent les intérieurs provençaux. Une quinzaine de fabriques sont encore en activité, certaines s'étant reconverties vers le carreau de faïence ou la poterie. L'Eglise a deux clochers, un à chaque extrémité, et rassemble autour d'elle quelques belles maisons du 17ème siècle. Notons, en outre la présence de nombreuses fontaines.

 

  Toujours les mêmes conditions climatiques, stables. Le groupe reprend sa progression jusqu'à la cote 312 où nous changeons de cap, plein Ouest maintenant, sur un plateau couvert de yeuses, cistes et euphorbes. Le sentier se faufile dans des taillis, de plus en plus touffus. Compte tenu des pluies des jours précédents, la progression est difficile, surtout pour  Jean qui récolte l'eau des graminées et des branchages. Il demande à son groupe de rester bien groupés car l'orientation pourrait poser quelques problèmes. Heureusement, le GPS veille, et nous nous retrouvons sur une piste plus large dont les côtés sont parsemés de cistes, romarins, lauriers et thym.

 Nous arrivons au pied de la montagne du Serre qui culmine notre parcours à 431 m Nous avions été habitués, ces dernières semaines, à des belvédères plus imposants et plus respectables...                                                           

Après la traditionnelle pause casse-croûte et un petit passage "à la jarre" (cf. la visite du musée de Peille), nous reprenons notre cheminement sur le plateau "sommital", le long d'un tapis de thym, de genets, d'iris et d'orchidées, certes un peu abîmées par la pluie

 

 

 Quant à la pluie, parlons-en, aujourd'hui, elle nous fait toujours grâce, même si le ciel est gris et menaçant. La piste traverse ensuite une magnifique oliveraie puis un sous-bois de pins et de yeuses.

 

C'est enfin la descente vers la Bresque et nous commençons à entendre la cascade. A la cote 313, nous la découvrons, toujours aussi magnifique, tombant de ses 42 m, dans un voile d'eau. Comme pour nous récompenser, le soleil commence à illuminer ce site enchanteur. Quel merveilleux spectacle !  Quel moment d'intense émotion !

 Nous dévalons, en quelques enjambées, le petit sentier qui conduit aux rives du petit lac verdoyant où éclate la cascade.                Quel site frais et verdoyant, quel havre de fraîcheur!

Selon Camille qui a visité le site il y a quelques années, de nombreux aménagements ont été réalisés pour faciliter l'accès. Il faut dire qu'entre temps, une série télévisée y a été tournée...

 Il est 11h 30, personne ne se doute que le plus dur reste à faire?Annoncé par Jean comme facile et ludique,  présentant cependant quelques passages escarpés, le petit sentier qui longe la rivière se révéla infernal. Compte tenu des montées, des descentes, de la végétation dense et surtout du sol argileux et détrempé, ce fut un véritable parcours du combattant avec une succession de cris, de jurons, de glissades incontrôlées, de chutes (sans gravité heureusement). Daniel macula entièrement son magnifique pantalon de boue collante alors que Daniella, accrochée à une liane avec beaucoup d'autorité, se mit à pivoter et disparut, tête en avant dans un fourré où elle eu du mal à s'extirper. Plus de peur que de mal.

 Nicole et Chantal s'en sortirent mieux, aidées par les bras vigoureux de Camille et Daniel. Quant à Jean, dérapant dans une descente il alla s'égratigner l'oreille sur un épineux mal intentionné. Petite hémorragie sans gravité.

 La situation se rétablit bien vite lorsque le groupe atteignit un petit pré hospitalier, en surplomb d'une seconde cascade. Une vielle porte récupérée dans une ruine permit d'installer un "coin repas" bien confortable !!!

 Aussitôt commença la ronde des apéritifs : délicieux vin de citron de Daniella, boisson anisée (et alcoolique) offerte par Camille et rosé de Pierre. L'ambiance est chaleureuse et l'appétit va bon train.

 Le temps, pour Dominique, de cueillir quelques asperges sauvages pour la future omelette de Nicole et il est temps de repartir sur le sentier qui suit la rive droite la Bresque avec ses petites "cascadelles", à travers un bois d'érable. La progression est toujours difficile sur ces zones glissantes et gorgées d'eau. Mais, maintenant, nous avons acquis une certaine expérience et nous rejoignons une belle piste orientée Est, avec une dernière petite grimpette et une longue partie plate qui va nous ramener tranquillement vers le village de Salernes. Nous longeons un petit lac, sur la rivière, aménagé pour les loisirs et enjambons celle-ci sur un petit pont pittoresque.

 Le ciel est bien gris et de plus en plus menaçant. Il faut hâter le pas, il reste un kilomètre à parcourir le long de la Bresque. Le groupe s'étire un peu mais il n'y a plus de risque? sinon la pluie. Nous franchissons un nouveau pont et le parking est à 100m lorsque les premières gouttes commencent à tomber.

 Finalement, nous aurons gagné notre pari contre le mauvais temps. Vite on se remet au sec, vêtements et chaussures, pour aller se désaltérer. Le montant modéré des consommations mérite d'être signalé. Sans atteindre le record de Mazaugues, il est étonnement faible : 2.05 ? !

 C'est sous une pluie battante que nous rejoignons les voitures ( nous l'avons échappée de justesse). Elle nous accompagnera jusqu'à St Raphaël mais maintenant, on s'en fiche...

 Merci Jean pour cette journée passionnante qui a montré, un fois de plus, que les conditions climatiques peuvent, parfaitement, rendre infernal un parcours facile.

 Nous nous retrouverons pour de prochaines aventures le jeudi 10 mai, avec Bruno GUERIN, dans les calanques de Marseille (Morgiou et Sugiton)- Pas de profil pour cette balade.

 Texte de Jean BOREL- Merci à Daniel Mangin pour les photos.

 

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2 mai 2007 3 02 /05 /mai /2007 14:26

Pèlerinage de Saint Honorat

 

Pour cette sortie dominicale, BRUNO et JEAN étaient au repos (bien gagné d'ailleurs après les marches difficiles du Verdon et du Massif de la Ste BAUME) et c'est CAMILLE qui prenait le relais pour nous accompagner dans cette marche processionnaire dans l'Esterel, massif qui est, on ne sait pas trop bien pourquoi, très peu visité par les marcheurs…(Sacré blagueur ce Michel !*)

 

 

C'est donc 31 marcheuses et marcheurs qui se retrouvent à 8 h, sur le parking du CRAPA, pour une marche de 14 km et au dénivelé incertain ( en fait de l'ordre de 400 m*). Il fait doux, le soleil est là avec un peu de brume lorsque nous prenons le chemin de la ferme Philippe où aura lieu le premier rassemblement des marcheurs.   Une tente y a été  installée avec de quoi se sustanter et se désaltérer.Pour arriver à cette ferme, vers 10 h, nous avons contourné le village de Cap Esterel pour découvrir au détour d'un petit chemin la baie d'Agay - une des plus belles du monde après celle de Halong et de Rio de Janeiro bien sûr- (Ah ! ces reporters-stagiaires quand on les laisse partir tout seuls…*).

 Après un petit en-cas bien mérité, nous reprenons notre route dans le massif de l'Esterel : petite Afrique aux "reflets corses" , ondulée de ses anciens volcans aux roches rubis qui plongent dans le grand bleu. L'Esterel est le poumon vert du Var (Allez donc, poète et écologiste !*). Une petite pause permet à Camille de nous indiquer les différents points culminants avant de redescendre vers la Maison Forestière du GRATADIS puis traverser l'étang du RADIER, malheureusement presque à sec.

 

 

Dernier regroupement avant d'attaquer, soit avec la procession, soit en éclaireur, la route du Pic de l'Ours qui nous nous conduira à la Ste.Baume, but de notre pèlerinage.

 Cette procession qui se déroule traditionnellement le 1er dimanche de Mai, s'est trouvée décalée au dernier dimanche d'Avril pour cause d'élections présidentielles.

Ce changement  de date n'a pas perturbé le bon déroulement de cette vieille fête votive qui avait attiré, comme toujours, plusieurs centaines de raphaellois de tous âges allant rendre hommage à ce bon St Honorat, à jamais ermite devant l'Eternel. La procession a pris forme en une joyeuse chenille …processionnaire (Oh!!!*),

colorée, où dominait les costumes provençaux et emmenée par les cavaliers de

l'ONF, la cohorte des joyeux drilles de la Communauté libre des Templiers, de la Rafelenco, de différentes associations de randonneurs (dont la nôtre) et même d'une délégation de St Jacques de Compostelle, le tout rythmé par les sons harmonieux des fifres et des tambourins. Pour se remettre, un office religieux, célébré en provençal, par le père Don Bruno (non ce n'est le nôtre...de Bruno *), attendait nos sympathiques pèlerins.

 

Pour ceux qui ne désiraient pas participer à cet office, était proposée une visite des grottes troglodytiques du Cap Roux où l'ermite  Honorat séjourna avant de devenir le fondateur du Monastère de Lérins.

Quelle destinée que celle de ce saint homme auquel les îles Saintes Marguerite et Saint Honorat doivent leur préservation ! Né à Trèves au IV° siècle, Honorat s'embarque pour l'Egypte y vivre sa foi dans la contemplation. A son retour d'Orient, l'évêque de Fréjus lui permet de se retirer dans les Baumes (grottes) du Cap Roux où coule une source. De par sa renommée, en 412, il a l'autorisation de s'installer avec ses nouveaux compagnons sur les Iles de Lérins (la légende dit qu'il chassa les serpents qui infestaient l'île pour s'y établir). Il y fonda un monastère encore habité de nos jours par des religieux.

Pour parvenir à ces grottes, nos marcheurs, au départ de la Source de la Sainte Baume, gravirent le sentier et suivirent les pentes jusqu'aux barres rocheuses. Ensuite, l'itinéraire conduit à un court passage aérien équipé d' une main courante métallique. En face, les ruines qui donnent accès à la grotte de l'Ermite. Plus que quelques mètres à flanc de falaise et la porte, point culminant de la montée, est franchie. Point de vue magnifique sur l'ensemble du massif. Quelques marches plus bas, la grotte est là, mémoire d'une période ascétique dans la vie de ce saint homme.Retour à l'esplanade de la Sainte Baume où un apéritif préparé par Camille et quelques autres marcheurs nous attendait ainsi qu'une énorme paella servie par le Service Technique de la ville de Saint Raphaël (que nous remercions vivement). Il y eu même, à la fin du repas quelques alcools "prohibés", apportés par les marcheurs, circulant sous le manteau.

Après cette très belle collation nous pûmes  nous dégourdir les jambes en allant danser, avec l'orchestre "Balletti" entre "Jazz et Java" offrant un florilège de son éclectique répertoire pour petits et grands, avant que chacun reprenne le chemin du retour par l'autocar mis à notre disposition.

Merci encore à Camille pour cette très belle promenade qui a su "sans GPS" nous conduire au milieu de ce massif sans nous perdre. (Il aurait plus manqué que cela …*)

 *( Notes de la rédaction)

 Texte de Michel BOIARDI- Merci aux photographes, Michel BOIARDI, Alain et Martine LADRIERE

 

 

Quelques images en vrac :           Votre rédacteur-stagiaire, Michel BOIARDI

      

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28 avril 2007 6 28 /04 /avril /2007 09:00
Le massif de la Ste.BAUME

 

Pour cette dernière sortie d'Avril, Bruno GUERIN avait placé notre marche sous la protection de Marie-Madeleine, grande randonneuse elle aussi, puisque, venant de Palestine elle vint évangéliser la Provence. C'est donc 21 marcheuses et marcheurs qui se retrouvèrent à 9 h à L'Hostellerie de la Ste Baume pour une marche de 18 km et  600 m de dénivelée. Nous avons le plaisir de retrouver notre amie Eliane qui avait cessé de marcher avec nous depuis plusieurs années et chacun de lui souhaiter la bienvenue.

Bruno nous montre le haut de la falaise que nous allons parcourir d'ouest en est, la petite chapelle du Saint Pilon, point culminant, et les constructions du monastère, près de la grotte de Marie-Madeleine.

 

Il fait doux, le soleil est là, avec une peu de brume et nous prenons la direction ouest sur un chemin en légère pente, large et confortable, dans une forêt peuplée d'arbres superbes, pins, hêtres, ifs, noisetiers et chênes. Petit incident avec un mollet bien griffé par des ronces que la bombe miraculeuse de Jean va rapidement guérir.

 Cette forêt a été protégée depuis 2 millénaires par des papes, des rois et des administrateurs publics. Elle est considérée comme "forêt relique" en ce sens qu'elle remonterait à la fin de l'ère tertiaire. Les anciens, qu'ils soient ligures, celtes, grecs ou romains y voyaient un lieu habité par les déesses de la fécondité. C'est en profitant des  rassemblements pour vénérer la déesse Artémis que Marie-Madeleine a commencé à porter la parole du Christ.

 Première surprise botanique dans les sous-bois, de nombreux narcisses et des sceaux-de-salomon, variétés que nous ne sommes pas habitués à rencontrer en pays méditerranéen. Nous y verrons aussi l'orchis de Robert, plus commune sous nos climats. N'oublions pas cependant que nous sommes dans la région des "terres froides"dont Mazaugues et Signes sont le centre. D'autre part, la grande falaise abrupte qui protège la forêt des vents marins crée un micro-climat.

Nous en profitons de ce micro-climat et sur ce chemin  superbe  nous n'avons aucune difficulté pour  trouver un endroit propice à la pause de la matinée. Tiens , deux énormes terriers. Les "spécialistes" les attribuerons à des putois, moi, je ne sais pas, je n'y ai pas mis le nez...

Bruno réunit sa petite troupe autour d'un énorme chêne.

Nous atteignons le col de BERTAGNE à 860 m et découvrons un monument étrange érigé en 1997 pour le centenaire de la  Société des excursionnistes marseillais  avec la représentation d'un sac et de bâtons !!!

Là commence la première difficulté du parcours, une montée raide d'une centaine de mètres dans les rochers. Mais tout le monde grimpe très bien alors que s'étale derrière nous un paysage superbe, barré par la Montagne Ste Victoire, si chère aux Aixois. Jean va devenir lyrique en contemplant  un vieil arbre mort. Une photo méritait bien ses déclamations.

 Et nous nous retrouvons sur ce plateau qui va être notre domaine d'exercice jusqu'à ce soir. C'est le haut de la falaise que Bruno nous avait décrite ce matin. Le paysage a complètement changé. La couleur principale est ici le blanc du lapiaz, microformes karstiques où la roche calcaire, nue est burinée de profondes cannelures, de trous, de cavités tourmentées, séparées de crêtes aiguës, parfois coupantes. C'est l'eau et le gaz carbonique qui ont ainsi sculpté la pierre. Quelle culture...

                                                                                              

 

 

La végétation est bien de type méditerranéen avec en particulier des asphodèles qui commencent à fleurir, mais en ce qui

 concerne les autres plantes, elle se sont adaptées aux conditions locales et en particulier , au vent. Toutes les touffes sont atteintes de nanisme qu'il s'agissent du thym, du genêt de Corse, des scabieuses de Crète, ou d'autres petites fleurs bleus très jolies mais non identifiées à ce jour (peut-être une variété de sauge, il y en tant, on peut toujours s'y raccrocher...) Même un iris nain, d'un beau jaune, est encore plus nain que dans la plaine. Le vent, parlons-en, car à partir du moment où nous avons débouché sur le plateau, nous avons eu à subir ses rafales, une fois de plus. Il vient de l'est et c'est de ce côté que le ciel se couvre de plus en plus.

Tournant le dos au radom du pic de BERTAGNE, nous trouvons un coin un peu abrité en contrebas pour sortir nos repas du sac. Mais avant de procéder, il s'avère que c'est l'anniversaire de Marcel, notre doyen. Et le voici entouré de toutes ces dames pour la bise traditionnelle. Nouvelle dégustation de vin d'orange de Jacqueline, cuvée 2005, et de Françoise. Toujours aussi bon, mais le second, assez raide.

La fin du repas est animée par l'arrivée d'un marcheur accompagné de son mulet Charly. Il se rend en Avignon et cet équipage a un petit côté aventurier assez sympathique. Tout le monde va bien faire la fête à Charly qui aura droit à quelques friandises et caresses.

Puis chacun se sépare, Charlie et son maître vers l'ouest et Bruno et son équipe vers l'est !

 Toujours du vent et même de la fraîcheur. Au loin, le circuit du Castellet ronronne comme d'habitude lorsque nous venons dans ce secteur.

 On voit maintenant bien la mer. Il y a même encore un rayon de soleil sur La Ciotat mais plus sur Bandol, Sanary et Les Embiez.

 

 

 

 

 

C'est vraiment à partir de ce moment que nous ressentons dans nos chevilles et nos genoux les caractéristiques du lapiaz, dur, dur !!!

 Un ongle incarné demande une petite intervention alors que nous cheminons sur l'arête sommitale (On n'en avait pas encore parlé alors que depuis une heure nous surplombons, à notre gauche, le fameux Plan d'Aups, si bien nommé).

Malgré le vent nous parvenons à la chapelle du St Pilon, élevée à l'emplacement où  Marie-Madeleine venait prier plusieurs fois par jour. Nous sommes à la verticale de la Grotte mais les anges servaient, paraît-il, d'ascenseur. Dans un premier temps une colonne fut construite sur cet emplacement et en 1610, la chapelle, que l'on peut voir actuellement, la remplaça.

Aujourd'hui c'est dans son en-feu que nous nous entassons, à l'abri du vent, pour écouter Bruno évoquer Marie-Madeleine.

 

 La vue alentour est superbe, un peu gâchée par la brume. La table d'orientation a beaucoup souffert du vandalisme comme c'est souvent le cas, hélas.

Encore 500m , nous abordons la descente et retrouvons la grandiose forêt. OUF ! plus de vent. Bruno nous laisse libre de descendre à notre gré et fixe un rendez-vous à l'oratoire. Mais emportés par son élan, la moitié du groupe passera devant l'oratoire, sans le voir et s'arrêtera à la chapelle des Parisiens ( dixit Bruno), croyant être à l'oratoire !!! Bruno n'est pas content... Pauvre chapelle, son toit aurait bien besoin d'une révision, son fronton porte la date de 1630.

Puis il nous faudra remonter vers la Grotte.

C'est un lieu du culte très fréquenté. On y découvre de très belles statues, celle de Marie-Madeleine, bien sûr, mais aussi de la Vierge, de St Michel .  Une statue un peu plus païenne, cachée derrière l'autel,  souvent vénérée comme celle de Marie-Madeleine, mérite qu'on s'intéresse à elle.. Aujourd'hui, cinq cierges brûlent devant elle, et pourtant...Elle provient de la Chartreuse de Montrieux où elle entourait, avec trois consoeurs, le tombeau du comte Omer de Valbelle, au titre de pleureuse  . Renversées à la Révolution, elle furent abandonnées jusqu'en 1822 quant un préfet du Var décida de les offrir à certaines municipalités, sauf la dernière, l'Espèrance,  attribuée au sanctuaire de la Sainte BAUME. Or, il est à peu près sûr que ces quatre statues représentaient les maîtresses de Omer de Valbelle...

Les vitraux, modernes, sont l'oeuvre de  Pierre Petit, dit Tourengeau-Disciple-de-la-Lumière, qui les réalisa de 1976 à 1981.

Le soleil est revenu lorsque nous ressortons de la Grotte et que nous terminons la descente pour rejoindre l'Hostellerie. Bruno va tenter de photographier, dans une position bizarre, ces hêtres superbes : réussi, non ? 

Nous terminerons par notre pot traditionnel à la buvette. Puis Bruno nous fera admirer le portail destiné à la grotte, offert par François 1er et sculpté par l'aixois Jean Garamand au 16 ème siècle , restauré en 1995, et qui décore maintenant le hall de l'Hostellerie.

Merci Bruno pour cette belle rando qui nous a fait découvrir des paysages très différents de ceux que nous voyons d'habitude.

Merci aux photographes, Bruno GUERIN, Yvette et Jean

Prochaine sortie le jeudi 3 mai à Sillans-la-Cascade avec Jean BOREL

Quelques photos en vrac :                       La pause de 10 heures

                             Centenaire des excursionnistes marseillaisCharly, le muletL'arête sommitale et la jolie brochette de grimpeurs

Impressionnants les batiments du Monastère !

                                                                                                            Marie-Madeleine dans la crypte.

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22 avril 2007 7 22 /04 /avril /2007 11:50

Le 19/04/2007
La Cime de BAUDON.

Parking de Boulouris 7 h ce jeudi matin. Trois voitures démarrent et se dirigent vers l'autoroute alors que trois autres sont déjà parties, qui de Fréjus, qui de la Tour de Mare. A 7 h30 le téléphone de Bruno sonne, Françoise est au parking de Boulouris, vide de marcheurs bien sûr. Une petite erreur d'horaire, 7 h 30, c'est la semaine prochaine...Privée de rando !
Nous voici de retour dans les Alpes Maritimes au dessus de la Turbie pour une rando concoctée par Jean BOREL. Une fois de plus, deux groupes ont été formés, l'un de "Grands" composé de 13 "élèves" menés par Jean qui auront

 à parcourir 12,5 km avec 745 m de dénivelée et 11 "petits" accompagnés par Jean-Marie qui se contenterons de 9 km et 470 m, les deux groupes se rejoignant à midi pour le pique-nique. Jean nous indique, en outre, que nous serons attendus en Mairie de PEILLE, cet après-midi, pour des rafraîchissements. 
       Sans conteste, il s'agit pour le 1er groupe constitué de 9 hommes et 4 femmes d'une épreuve sportive (Rando "sportivo alto" dirait Bruno). De plus le groupe est tenu de réaliser cet objectif dans des délais très courts, afin de ne pas faire attendre le second groupe, soucieux de pique-niquer à l'heure.
"Nous nous élançons donc en direction de PEILLE, sur l'ancien chemin des muletiers qui menait de La Turbie à Peille, en marchant au milieu des cistes , violettes et pois de senteurs bicolores. Mais le chemin pierreux et accidenté ne nous laisse guère le temps de les admirer. Peu avant PEILLE, nous arrivons sous la passerelle très aérienne de la Via Ferrata." 

 Il fait très beau, pas trop frais et à 8 h35, à la cote 659, les "petits" laissent filer l'autre groupe. Sans se presser, ils vont découvrir des traces d'ammonite sur des rochers et se désoler de l'abandon de la petite chapelle St Pancrace, dont la nudité intérieure montre le peu d'intérêt des "pellasques" (habitants de PEILLE) pour cet édifice. Pourtant elle est fermée d'une belle grille en fer forgé. Pour leur défense, il faut dire qu'ils ont tant de chapelles...
Un petit peu de bitume et les "Grands" ont construit un petit cairn au bord de la route, avec bouquet de romarin et flèches rouges à la craie, pour indiquer un changement de direction pas évident.                                          Merci les copains !
Derrière les grands pins, on aperçoit le village, accroché à la montagne.
Occupée depuis la fin du néolithique, puis par les ligures avant J.C., PEILLE est au début du 12 ème siècle une cité autonome et possédait le Rocher de Monaco, vendu aux génois en 1197. Sainte-Agnès, Castellar, Gorbio, La Turbie, Contes, L'Escarène et Peillon qui en dépendaient vont se séparer au 12ème et 13ème siècle. Rattachée à Vintimille et Sospel en 1347, comme les territoires avoisinants, PEILLE est incorporée dans le Comté de Savoie puis au Royaume de Piémont Sardaigne de 1720 à 1792 puis à nouveau en 1814 jusqu'au rattachement définitif à la France en 1860. Zone tellurique par excellence, de nombreux tremblements de terre ont affecté ses bâtiments, toujours reconstruits . Le dernier date de 1887. Pour ceux que cela intéresse, le site http: //www.azurseisme.com/EtudePeille.pdf, placé dans les liens, présente une étude complète sur le sujet.
Aujourd'hui avec ses 2250 habitants dont de nombreux monégasques et une maison de retraite importante, PEILLE est un peu une cité dortoir mais sa partie ancienne a conservé beaucoup de charme. Léo FERRE a beaucoup aimé PEILLE où il a séjourné. Il a composé une chanson en l'honneur de ce village.  

 A notre tour, le groupe des "petits" arrive sous le pont de singe de la Via Ferrata, célèbre dans la région. Jacqueline s'inquiète déjà si nous allons l'emprunter. Non ! Ce sera pour une autre fois...

Et c'est l'entrée dans le village où mes "gamins" deviennent insupportables, voulant tout voir, s'égaillant dans chacune des petites ruelles. Il faut bien avouer que ce village est très joli et qu'il a conservé son caractère médiéval malgré les restaurations liées aux différents tremblements de terre qui l'ont affecté. Sur la Place Carnot, nous retrouvons nos gourmandes devant la boulangerie-patisserie. Seules, Martine et Nicole vont résister. Vers l'ouest, la place Saint Roch, nous accueille pour le petit en-cas de 10 h. La vue sur le village avec l'ancien dôme de la chapelle St.Sébastien et la montagne en arrière plan est superbe. La petite chapelle St.Roch, à l'histoire mouvementée , après avoir été détruite après la révolution et reconstruite après le tremblement de terre de 1887, est en parfait état.
"Pendant ce temps, sortis de PEILLE, le groupe des "grands" aborde un sentier en pente douce, qui le mène gentiment au col St Bernard (736 m). Jean accorde une pause et fait un dernier breefing avant l'ascension.   Nous devrons grimper jusqu'à un immense pan rocheux que nous contournerons par la droite, avant de rejoindre la fameuse arête sommitale, qui, comme son nom l'indique nous y conduira.                                               

                                             Où ça ? Au sommet!

Dernière photo de groupe avant l'ascension! Devant nous se profile la masse imposante du Mont Baudon.  

 
 

La pente se fait plus raide, le groupe progresse en silence, mais toujours rapidement. Car nous avons tous remarqué la présence "d'entrées  maritimes, fréquentes dans ce secteur", comme l'a dit Jean. Autrement dit c'est la brume qui monte! Et si elle monte plus vite que nous, c'en sera fini de "l'extraordinaire belvédère offrant un panorama à 360°, du bleu des flots méditerranéens au blanc de l'arc Alpin", promis dans notre programme.

Le groupe parvient au pan rocheux, la pente s'accentue encore, il n'y a plus de chemin, seulement de vagues traces au milieu des rochers que nous escaladons. Mais nous apercevons au loin l'arête sommitale. Enfin la voici! Nous la tenons!

La pente s'est radoucie, le groupe allonge le pas, et sur les cent derniers mètres, on assiste à une véritable course au finish. 

On voit ainsi Daniella, tout sourire, parvenant au sommet après avoir distancé ses poursuivants de plusieurs longueurs.

         

Il est 11h20. Nous avons vaincu le Baudon !

 

 

 

Aussitôt un petit groupe se forme autour de la table d'orientation. 

Hélas,  il est trop tard, la brume l'a emporté et nous ne verrons pas le superbe panorama. Tant pis, nous savourons néanmoins notre victoire.

  Il ne reste plus qu'à rejoindre le deuxième groupe pour un pique-nique bien mérité.

Le groupe des"petits" a enfin réussi à s'arracher au charme de PEILLE et il progresse dans la montée, vivement emmené par Jean. Jean-Marie va calmer ses ardeurs en annonçant les vitesses ascensionnelles qui atteignent les 8 m/min.

Le groupe sportif, c'est l'autre, ne pas confondre...

D'autre part il faut laisser le temps aux  "grands" de monter...et de redescendre. Un sentier, à gauche, en cul de sac, nous permet d'admirer un superbe lilas, perdu en pleine nature...Nous revenons au chemin principal et décidons que la bifurcation sera notre coin pique-nique, bien dégagé et au soleil. Il est 11h30. Contact téléphonique avec l'autre groupe qui est au sommet et aborde la descente. Yvette, Martine, Jacky, Jean et Jean-Marie partent au devant des "grands". La liaison se fera vers 1000 m, à 12 h, juste sous la falaise, après un km de montée.
                                        Impeccable l'horaire !


Déjà les nuages venant du sud-est se glissent entre les montagnes mais au pique-nique, à 880 m, il fait encore soleil . Tous les équipiers, heureux de se retrouver attaquent leur repas commencé par une dégustation comparée de vin d'orange made in Claudie et Daniella. Fameux !
Petit à petit les nuages , poussés par un vent de plus en plus puissant, envahissent les lieux. Polaires et coupe-vent sortent des sacs, et même...des gants ! Quand même ! Camille semble toujours réchauffé. Bruno et Jean prennent leur temps pour manger alors que le reste de la troupe se prépare au départ. Les micro-gouttelettes de la brume s'accrochent aux aiguilles de pins et retombent en grosses gouttes . Avec le vent qui les transporte, on a la sensation qu'il pleut. Et certains d'évoquer les côtes de Namibie et du Chili où cette technique est utilisée pour récupérer de l'eau douce. C'est beau la culture !
Les marcheurs abordent le village mais le manque de soleil lui a fait perdre de son charme. Le premier groupe qui était passé un peu vite ce matin en profite pour détailler et découvre, en particulier, la cloche qui permet de se faire ouvrir le bar de la Voûte. Puis nous gagnons l'Hôtel de Ville, ancienne chapelle reconvertie en 1930. Avant cette époque, il occupait le palais LASCARIS, devenu médiathèque. C'est Mme VIVODO qui nous y accueille, avec sa collègue, et nous offre boissons, petits gâteaux et chocolats. Nous visitons la salle des mariages, au premier étage sous le dôme en briques : remarquable!
C'est une première, les marcheurs du Cercle de Boulouris reçus en Mairie, au cours d'une de leurs randos !!! Merci beaucoup pour cette charmante attention.
Puis ce sera le musée où Mme BERTENAT, une bénévole, nous fera découvrir avec enthousiasme, tous ses trésors. Ils représentent, au travers d'objets et d'outils, la vie d'autrefois au village. Elle obtiendra un franc succès avec les jarres à olives (huile et fruits) qui, après un usage normal, seront enterrés dans le jardin pour servir de cabinet d'aisance. A  PEILLE , on dit "Aller à la jarre"... Aujourd'hui, elle sont très recherchées par les monégasques pour un usage plus...décoratif.
Après avoir bien remercié Mme BERTENAT, nous reprenons le chemin de l'aller pour retrouver nos voitures. Les nuages sont toujours là mais on sent poindre le soleil et lorsque nous atteignons le parking, il fait à nouveau très beau, plus d'entrées maritimes. Dommage, nous aurions pu encore profiter des ruelles de Peille.
Merci Jean pour cette bonne sortie et aussi à Jean-Marie, qui a parfaitement mené son groupe.

Prochaine sortie le jeudi 26 avril avec Bruno pour 18 km à la Sainte Baume(n'oubliez pas d'aller voir le profil). 

Texte à quatre mains de Gérard et Jean-Marie.

Merci aux photographes, Geneviève CHAUMAZ, Gérard CHARPY, Bruno GUERIN,Jean BELLACHES, Yvette et Jean-Marie CHABANNE
.

 

 

 

 

Quelques photos en vrac :
Descente parmi les cistes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Heureux d'être au sommet ?


 Bien installé, Bruno déguste !!!

  

 

  

 

  

 

  

 

 

 Au musée, les pains avec la marque de chaque famille

 

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13 avril 2007 5 13 /04 /avril /2007 17:09
Le Col d'ILLOIRE

Ou "les Treize du Grand Margès "

 

Nous voici donc à AIGUINES dans le parc naturel du Verdon où Bruno GUERIN nous a prévu une grosse rando de 18 km et 1000m de dénivelée. En fait elle se terminera par 20 km et 1275 m avec les petites options rajoutées...13 courageu(ses)x  étaient au départ. Une seule "gazelle", mais quand mêmes quatre dames. Ils et elles ne se doutaient pas de la "galère" dans laquelle il s'engageaient. Un deuxième parcours de 14 km et 600 m de dénivelée avait été préparé pour un second groupe de 11 marcheurs et marcheuses, mais personne ne semblant vouloir le mener, on sentait un peu de flottement ...(Certains avaient semble t'il quelques idées derrière la tête).

 

 

A 9 h10, les deux groupes s'ébranlent pour la partie commune qui permet d'atteindre le Belvédère du Col d'Illoire. Le temps est couvert avec quelques rayons de soleil, mais il souffle un terrible vent d'est, particulièrement après la première grimpette au col à 900m, puis au belvédère. Le second groupe s'y est aventuré mais le vent violent l' en a chassé rapidement. Dans cette deuxième partie, il faut s'accrocher et quelques casquettes ont regagné les sacs, quant aux mises en plis, inutiles d'en parler.

Mais que c'est beau ! A l'ouest, le lac de Ste-Croix, et, en dessous de nous, le village des Salles, puis sur l'autre rive, le plateau de Valensole, avec ses champs bien alignés. Que ce doit être agréable de marcher là-bas sur cette planitude (sic).

 

 

A l'est, les Gorges du Verdon.

A cette heure, et en l'absence de soleil, la couleur de l'eau n'atteint pas encore sa pleine vertditure.

(resic-promis,j'arrête...).

 

 

 Au col les deux groupes se séparent, le second rejoignant le village par la route, puis le GR 99. Ensuite, il  devra  descendre jusqu'aux   rives du lac.

Le premier groupe, après une petite hésitation corrigée par le GPS, atteint le chemin en encorbellement le long de la falaise. Un chamois détale devant Jean BOREL qui menait le groupe à ce moment-là.

En principe, on suit des courbes de niveau entre 820 et 850 m et ce devrait être assez cool. En fait, des barres rocheuses les coupent fréquemment et il faut soit monter, soit descendre, pour les franchir. Epuisant ! Le sentier est étroit, et les troncs de buis, coupés au ras du sol sur les bords du chemin, sont autant de pièges à éviter.

Car le buis est le végétal le plus répandu par ici. Quelques fleurettes de printemps agrémentent notre paysage avec quelques coucous que nous n'avions pas encore rencontrés les semaines précédentes. Le paysage, il faut aussi en parler car nous surplombons le Verdon d'environ 350 m, et si notre orientation ne nous permet pas de voir l'amont, l'aval est superbe, surtout au niveau du ravin de Vaumalle avec son immense pierrier tout blanc. Un peu plus loin, après une petite vire assez vertigineuse, on découvre sur l'autre rive les ruines de Mairestre et le sentier du Bastidon.

Pendant ce temps le 2ème  groupe a regagné les voitures et déguste un petit rosé, comme apéritif.

Lorsque nous atteignons la route, il est 12 h 50, heure habituelle pour se restaurer mais il reste à avaler  une grosse montée qui nous conduira de 958 m à 1290 m, au bord du plateau. Le groupe va choisir de la gravir le ventre vide car la pente est très raide. La progression va se faire en lacets dans une forêt très claire, sur un sol agréable, sans trop de cailloux...mais la dénivelée est bien là et le groupe se disperse sur plusieurs centaines de mètres.

OUF ! ça y est, une joli petit pré, entouré de buis, nous accueille les uns après les autres.

           Il est 13 h 50 et nous sommes à mi parcours.

Le casse-croûte est sorti des sacs et puis pour certains, ce sera une petite sieste. Bruno a confié à Gérard la lecture des commentaires sur Aiguines et sur les activités liées au buis ainsi que l'évocation des chasseurs de miel :  quelques ronchonnements des dormeurs...

 

Contact téléphonique avec l'autre groupe, où l'on apprend qu'ils sont au restaurant !!!

            Nous leur indiquons que nous les rejoindront vers 17 h30.

Nous reprenons notre marche pour gagner la cote 1577, le sommet du Grand Margès. La végétation est exclusivement constituée de buis poussant parmi les rochers. A l'est, l'extrémité du camp de Canjuers est désolée.                            Le vent qui nous a accompagné tout au long de la journée redouble de violence. Il est un peu fatiguant mais, au moins, il nous protège de la pluie; jolie photo de nos compagnes près d'un cairn très pointu.

Enfin le sommet !!! C'est très beau mais le temps un peu gris va nous limiter pour les photos. Les dernières gouttes d'eau sont extraites des bouteilles avant d'attaquer la descente. Au col de la Glacière, nous quittons l'itinéraire pour traverser une "dolline" (Les dollines sont de petites dépressions, généralement herbeuses, restes d'une pièce d'eau asséchée)dont le  bord côté nord-ouest permet une vision extraordinaire sur le Verdon (la "rue d'eau") et la D71 (la route de la corniche sublime).

Puis la pente augmente sérieusement dans cette descente tord-pattes et nous découvrons le château d'Aiguines . "Bigre, dit Bruno, il est encore loin". Pourtant nous y arriverons à 18h. Deux de nos amis, assoiffés, se sont arrêtés dans le premier café rencontré, pour se réhydrater en vitesse.

C'est à Salles sur Verdon que nous retrouverons le second groupe, attendant patiemment (pas sûr...) notre retour. Reprenant les voitures ils sont descendus à Salles et ont fait un tour au bord de l'eau avant de remonter  au village, un peu désert à cette époque. Visite de l'Eglise où ils ont pu admirer une belle statue de Ste Anne, patronne de ces lieux.

Le pot habituel sera pris dans le village; vous imaginez certainement les commentaires des marcheurs du 1er groupe vis à vis de leurs amis.

 

Merci BRUNO, tu nous a bien épuisés, mais comme tu l'as précisé, tous les ans tu mets une rando difficile, c'était celle-ci.

 

NB : nous prions le second groupe de bien vouloir nous excuser du manque d'enthousiasme de nos propos, mais admettez qu' il n' y avait pas lieu de trop en rajouter. Vous ferez mieux la semaine prochaine.

     Merci aux photographes : Jean BELLACHES, Gérard CHARPY, Bruno GUERIN, Yvette et Jean-Marie CHABANNE.

         Prochaine sortie avec Jean BOREL le jeudi 19 avril à la Cime de BAUDON.

 

 Quelques photos en vrac :   Le château d'Aiguines

Le second groupe en action de marche... rare !

 

 

 Le ravin de VAUMALLE

 

 

 La D71 vue du bord de la dolline

 Gouyette...

 Le sommet du Grand MARGES

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7 avril 2007 6 07 /04 /avril /2007 15:16

LA CRÊTE DU FERION.

Aujourd'hui, la tâche du narrateur ne sera pas facile. En effet, Jean BOREL testait une nouvelle formule avec deux circuits, le principal de 14 km et 800 m de dénivelée et un second, même départ et même arrivée de 12  km et 600 m de dénivelée. Jean mènera le premier groupe et Camille le second. C'est donc deux histoires qu'il va falloir raconter   l'une     d'elle n'étant faite que de témoignages, les trois rédacteurs étant sur la première boucle.

 

Sur les trente marcheuses et marcheurs (ne vous étonnez pas du nombre, il y  avait un repas au restaurant à l'issue de la rando...) Jean avait fait une moyenne  des âges, 66 ans pour les hommes et 65 pour les femmes. Il faut dire qu'avec nos gazelles, la moyenne des âges tombe... alors que  la moyenne horaire augmente (Oh!Oh!). Nous en avions deux, sur les trois dames, dans le 1er groupe, déchaînées aujourd'hui, aussi bien des jambes que de la langue. Plusieurs fois nous avons tenté de les mettre en "stand by" ou même de retirer les piles, en vain !

Donc, après avoir grimpé en voiture jusqu'au-dessus de Levens et au passage admiré le joli village de La Roquette sur Var, les deux groupes, décalés de quelques minutes  attaquent la montée : 18 dans le premier et 12 dans le second avec une majorité de dames (heureux Camille...à voir !). Il fait très beau, mais frais  sur le versant nord-ouest, à l'ombre de la crête. Un couple, subitement pris de doutes sur ses capacités (mon oeil !), ou bien le choix de De--- voulant retrouver ses copines, va attendre le second groupe. Bien en-dessous de nous, nous l'apercevons, arrêté au soleil.

La vue sur Levens est très agréable, avec la très grande prairie qui fait une  tache verte au sud du village. De l'autre côté du Var, les montagnes de l'Esteron et le village de Bonson nous rappellent de bons souvenirs. Les petites fleurs du printemps sont bien présentes comme les semaines précédentes (Anémones des bois, primevères et violettes) mais les buissons aussi commencent à fleurir avec les prunelliers. Enfin dans un virage, Jean devient tout joyeux, il a enfin retrouvé le Mont MOUNIER qu'il avait cherché en vain le jour de la rando d'Amen. Et, il va nous le décrire avec son enthousiasme habituel, on s'y croirait, sauf que la-bas c'est bien enneigé. Après avoir passé le col du Dragon, nous attaquons la dernière partie de la montée, très raide jusqu'à  l'arête sommitale, toujours aussi célèbre. De plus, le terrain est glissant, à l'ombre( les sangliers n'ont rien arrangé), ...et c'est dur. Nos gazelles montent bon train et le peloton se distend.

        Nous attendons tous le sommet, le    soleil et le casse-croûte.

 Le second groupe a absorbé le couple qui nous a abandonné et il chemine maintenant sud-ouest, en montée légère, avec une très belle vue sur Levens. Jean suit sa progression par téléphone, peut-être un peu inquiet pour sa petite troupe séparée.

 

Nous arrivons sur un petit plateau bien ensoleillé à 1380 m, orienté plein est vers les vallées du Paillon, l'orientale avec le village de Lucéram, célèbre par ses crèches de Noël et l'occidentale, à nos pieds avec le village de Coaraze avec sa légende

  La seule quasi-certitude quant au nom du village est qu'il vient de cauda rasa,  queue rasée .... Pourquoi "queue rasée" ? Plusieurs hypothèses s'affrontent... La première prétend que ce nom est issu de la mode en matière de coiffure qui régnait à la fin du Moyen Âge. Contrairement aux habitants des hameaux alentour, les natifs de Coaraze auraient à cette époque porté les cheveux courts et rasés sur la nuque...

 

 

 

Pas du tout ! S'indignent les partisans d'une autre hypothèse, beaucoup plus glorieuse pour le lieu. Selon eux, voilà bien longtemps, les habitants de Coaraze étaient parvenus à capturer... le Diable en personne ! Et pour s'assurer qu'il ne s'enfuirait pas, ils l'auraient attaché avec de la glue, par la queue. Et pour s'échapper, dans un geste désespéré, celui-ci aurait été contraint de la sectionner... Il semble bien, en définitive, que l'explication soit d'ordre géographique. Car tout près du village, le confluent du torrent du Gravier et du Paillon prend la forme d'un lézard sans queue, le même animal mutilé qui figure sur le blason de Coaraze...(cf.WIKIPEDA)

 

 

 

Bien installés, nous nous régalons du paysage et apaisons nos estomacs qui criaient famine (départ à 6 h30 de Boulouris). Le second groupe, pendant ce temps, fait la même chose à 1246 m, installé sur le château d'eau.          Tout ce versant a souffert des graves incendies de 1986. Seule l'arête sommitale peuplée de pins sylvestres, de pins noirs d'Autriche et de cèdres a été protégée ainsi que l'ubac.

Encore une trentaine de mètres à monter et nous arrivons à la tour de guet. Et là ça méritait bien une photo de nos trois compagnes. Paysage superbe jusqu'à la mer au sud et le Mercantour au nord.

Encore une minuscule Orchis de Robert, une des dernières de la saison, bien cachée contre un rocher. Maintenant, il ne reste plus qu'à redescendre plein sud jusqu'au col de Rosa, puis le col de Travail.. Mais au passage, nous allons pouvoir profiter du  calme de la petite chapelle St Michel des Cèdres, construite en 1938, et bien nommée car entourée de cèdres somptueux.

Pendant ce temps, le second groupe, mené activement par Camille est arrivé aux voitures. Chacun en a profité pour se reposer  et particulièrement Yv--- endormie au soleil. Ses gentilles petites camarades ont, discrètement, récupéré l' appareil photo dans son sac pour immortaliser cette situation , d'habitude c'est elle qui mitraille les belles endormies !!!   

Le premier groupe a rejoint à son tour les voitures et vers 13 h45, les 30 affamés se sont retrouvés au Restaurant des Deux Vallées (le bien nommé lui aussi), au confluent de la Vésubie et du Var. Très bon repas avec une daube exceptionnelle.

Peut-être ne pourrons-nous pas y revenir car Ma--- a encore cabossé un couvercle de marmite et une louche...(Pardon à Madame d'avoir publié cette photo).

 

 

 

 

Merci Jean pour cette bonne sortie et aussi à Camille, privé de sommet, mais bien accompagné toute la matinée.

 

 

 

 

Prochaine sortie le jeudi 12 avril avec Bruno dans le Parc Naturel du Verdon.

 

 

 

 

Merci aux photographes, Geneviève CHAUMAZ, Gérard CHARPY, Bruno GUERIN, Francis OUDARD, Yvette et Jean-Marie CHABANNE.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelques photos en vrac :

 

 

 

 

 

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31 mars 2007 6 31 /03 /mars /2007 15:19

La Piste de la MAMELLE

 

 Connaissez-vous le HAUT-ESTERON ? Moi, pas, jusqu'à hier. C'est là que Buno GUERIN nous avait conviés pour une boucle de 15 km et une dénivelée de 500m. Cette jolie région , perdue entre la départementale 202 et la RN85 n'est pas facile à rejoindre et Bruno nous fait emprunter un itinéraire qui  aurait pu barbouiller plus d'un estomac. Quelques repères de villages traversés : Gilette (ça va encore), Roquesteron (là c'est déjà plus sévère), Sigale (oh !), Collongues (le bouquet final). Au fur et à mesure que les virages deviennent de plus en plus nombreux et serrés, la taille des villages diminue...

 

 

 

 Nous nous retrouvons en haut de Collongues vers 9 h15. Il fait 2 ° et nous sommes 17 marcheuses et marcheurs prêts à partir pour de nouvelles aventures.

Trois gazelles dans le groupe, ça pourrait être chaud ! Mais, toujours astucieux, Bruno avait eu la bonne idée de confier la fonction de serre-file à la plus jeunes d'entre elles, Do..., histoire de limiter les "excès de vitesse".

Le profil indiquait, dès le départ, une bonne grimpette de 120 m, bien pentue , mais nécessaire pour se réchauffer. Cette montée nous conduit au hameau des MUJOULS d'où la vue, vers l'ouest , coupée par la clue du même nom, où serpente l'Esteron, est remarquable.

Nous redescendons vers la petite plaine coincée entre les deux barres de montagne. Nous avons failli rater la jolie fontaine moussue, mais Bruno avait l'oeil. Puis, c'est le premier plaisir de la journée. A environ 500 m de nous, dans une vaste prairie, une quarantaine de quadrupèdes  broutent tranquillement. Identification difficile mais avec les jumelles et la fuite éperdue de 6 ou 7 individus, nous concluons à priori, biches ou chevreuils, avec un qualificatif donné par De.., "culs blancs".

Poursuivant notre chemin, nous contournons ce troupeau pour rejoindre un ancien pont détruit par une crue de l'Esteron et remplacé par une passerelle suspendue. Aujourd'hui, la rivière est calme et les eaux basses. Le coin est superbe, au-dessus de nous, se dresse le hameau de Mujouls sur son promontoir. Nous en profitons pour nous alimenter un peu, le départ ayant été très matinal.

              Nous  rejoignons la piste de la Mamelle, et nous retrouvons notre troupeau sauvage . Ce coup-ci de beaucoup plus près, nos "spécialistes" vont identifier bouquetins et chevreuils. Ge... et Bruno vont même faire une photo.

           Bien sûr, tout ce petit monde détalle à "toutes pattes" et dans toutes les directions. Mais que c'est beau !!! et rare d'en voir autant. Un peu plus loin, nouveaux quadrupèdes à 200 m, identifiés comme sangliers. Da... et Cl... vont s'avancer vers eux, mais à environ 100 m, le petit groupe de quatre individus se sauve vers la forêt.

Journée exceptionnelle en matière de faune!!!

Notre serre-file a abandonné et transmis le flambeau à Gé... Elle souffrait trop à l'arrière, malgré les marcheuses restées en fin de peloton pour lui faire la causette.

La piste de la Mamelle continue en légère montée jusqu' à la cote 800 et, à partir de là, il va falloir grimper en haut du Serre de la Maurelle à 937 m. En principe c'est tout droit et il y a un passage très pentu sur  environ 200 m. Après avoir quitté la route, que nous avions renoncé à emprunter, nous cheminons d'abord le long d'un petit ruisseau lorsque le chemin se termine brutalement... dans l'eau. La carte indique que le chemin reste sur la rive droite, mais point de chemin de ce côté-là . Bruno, accompagné de quatre ou cinq courageux, va commencer à gravir la rive pour le retrouver, ce maudit chemin. De loin, Bruno nous conseille de rejoindre la route alors qu'il continue de progresser avec son mini groupe. Nous nous retrouvons tous à la borne 42, certains dépités "d'avoir fait du bitume". Il en reste encore 500 m (de bitume) à faire pour rejoindre la chapelle de St Jeannet , point haut de notre parcours.

Pendant notre recherche de piste perdue, le temps s'est obscurci et le soleil se fait rare autour de la chapelle fermée à double tour. Une petite cour, protégée de thuyas, permet à une partie du groupe de s'installer pour le repas alors que l'autre partie choisit la prairie voisine bordée par un mur de pierre sèche.

Le soleil intermittent nous manque beaucoup et le vent qui s'est levé a fait ressortir vestes et polaires. Ge... en profite pour nous faire une démonstration de l'utilisation du poncho. Non, non, elle ne voulait pas dormir !

              

 

 Voilà il ne reste plus que 4,5 km à parcourir, en descente,

 dans un sous-bois agréable (petites fleurs de saison), sur un chemin facile sans pierres qui roulent.

  Deux "gazelles " en profitent pour s'échapper. Il faut bien qu'elles se défoulent !!! 

 

 

De retour à Collongues, après avoir quitté nos chaussures de marche , nous faisons un tour de village. C'est vite fait. La mairie est disproportionnée par rapport à ses 50 habitants dont seulement 15 permanents. Ce bâtiment devait être celui du seigneur du pays. La République l'a bien restauré.  La vue tour autour du piton est très jolie avec le cours de la Fontagne, affluent de l'Esteron.

Nous décidons de revenir par une autre route ce qui s'avèrera un bon choix, car la clue de St Auban  est superbe. Un arrêt dans la gorge permettra à tous de profiter de ce site et les photographes vont se régaler.

Finalement, après quelques difficultés pour trouver un" troquet" ouvert dans ces villages perdus, c'est à Mons nous allons remercier Bruno autour du pot habituel. Ce fut encore une très bonne journée avec ce petit plus animalier qui a réjouit tous les marcheurs.

 

Prochaine sortie jeudi 5 avril avec Jean BOREL  au Mont Ferion avec "restaurant".

 

Merci aux photographes, Geneviève CHAUMAZ, Gérard CHARPY, Bruno GUERIN, Yvette et Jean-Marie CHABANNE.

 

Quelques photos en vrac :

 Le bas du village de Collongues 

 La chapelle de Mujouls

L'ESTERON

 

 

 

 Photo "volée" de l'intérieur austère  de la chapelle de St.Jeannet

 La vallée de la Fontagne en aval de Collongues                La clue de St Auban

"L'oeil" de la clue de st.Auban, côté ouest.

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28 mars 2007 3 28 /03 /mars /2007 21:46

 

 

 

La Chartreuse de la Verne

 

 

 

 

 

Pour cette première marche de ce printemps 2007, Jean Borel nous a préparé une randonnée dans l'arrière-pays à la Chartreuse de  la Verne avec visite du monastère.

 

 Partis à huit de Boulouris répartis en deux voitures, nous nous retrouvons treize au point de départ de la marche situé sur un parking prés du lieu dit « Les Guiols ».

 

 Aujourd'hui, la parité n'est pas tout à fait respectée puisqu'il n'y a que 6 marcheuses

 

 

 

 

.

 

 

 Il est 8 heures et quart. Les premiers rayons du soleil inondent le petit vignoble que nous avons devant nous , toutefois, le thermomètre accuse quand même moins 3 degrés. 

En traversant le vignoble que nous longeons sur toute sa longueur, on peut voir la gelée blanche témoin de la température. Nous franchissons alors un petit gué.

 

 

 Avant de poursuivre notre marche, Jean Borel fait son petit « briefing » d'avant parcours. En somme c'est simple et banal nous dit-il : un plat, une montée, la chartreuse de la Verne, une descente et un plat, le tout étant estimé à 18 kilomètres et 490 mètres de dénivelée environ. Puis ensuite, Jean nous exhibe le profil de la randonnée préparé par les bons soins de Jean Marie C. absent (oh !! si j'osais je dirais « encore absent !! ») aujourd'hui.

 La marche n'excluant pas l'imagination, certains croient voir dans ce profil, l'icône stylisée d'une « mamelle » ou d'un « mamelon ». Et voyez vous, ces quelques mots ont débridé les mâchoires engourdies.  Sans exagération, je crois pouvoir assurer que tout le monde avait une idée sur la question.... Ah ! les « vieux », euh ! pardon, les « seniors » n'ont pas perdu leurs fantasmes de jeunesse et si « la valeur n'attend pas le nombre des années », ce dernier - qui s'exprime désormais en décennies - n'a pas tari à leur imagination.

 

Après ce petit intermède qui a réactivé les neurones faute d'avoir pu réchauffer les corps toujours bien emmitouflés dans les blousons, parkas, bonnets, et autres écharpes, nous poursuivons notre randonnée par la traversée d''un petit sous bois qui nous prmet d'atteindre la piste dite « de la Sainte Julie ». Nous pouvons alors apercevoir de loin le barrage de la Verne. Nous empruntons alors cette large piste qui monte en pente douce jusqu'au barrage.

 

 

 Il est à peu prés 10H et ½. Nous sommes alors invités à prendre notre petit encas de la matinée. Pendant ce temps Jean nous fait part d'une publicité tombée entre ses mains. Celle-ci nous interpelle:

 

 

 

 «  Etes vous bon marcheur ? Profitez des beaux jours de mai (nous sommes en mars) sans attendre les grosses chaleurs pour suivre cet itinéraire qui vous emmène de la « Môle »  à la Chartreuse de la Verne en passant par le barrage. Grands effets garantis. Concentré de lumière en toute saison, la lumière à la Môle est tout à fait particulière comme si ce tout petit village connu internationalement pour son aérodrome fréquenté par la « Jet-set » de Saint-Tropez, concentrait ici le soleil tombé du ciel et dégoulinant des arbres. De la route qui conduit aux turbulences de Saint-Tropez, on aperçoit, étrangement calme sur sa butte, le château où Antoine de Saint-Exupéry passa son enfance. »

 

 Le barrage de la Verne a été construit en 1991 par le « Syndicat intercommunal de distribution d'eau de la corniche des Maures ». Il sert à l'alimentation en eau des communes du Rayol-Canadel, Cavalaire,  La Croix Valmer, Ramatuelle, Gassin, Saint-Tropez, Cogolin, Grimaud et Plan de La Tour.

Le ciel, souvent si bleu au dessus de nos têtes, ne le dit pas, mais il pleut en moyenne sur la corniche des Maures, 970 millimètres d'eau par an.... soit autant qu'à Paris.

 

 

 

 

 

 

Nous repartons en suivant la piste qui longe le lac. Toutefois, arrivés à un certain endroit, le chemin initialement prévu est immergé.  Les dernières pluies ont remonté le niveau du lac. Nous rebroussons chemin et nous passons un peu plus haut.

  Nous attaquons alors la montée de la journée qui nous conduira à la Chartreuse de la Verne. C'est une montée en pente moyenne qui se fait en sous bois par un petit chemin bien caillouteux et qui nous oblige à marcher l'un derrière l'autre

 Après une petite halte à mi-parcours qui permet un regroupement, nous atteignons l'embranchement avec la piste carrossable qui conduit à la Chartreuse que l'on peut alors admirer de loin. Nous progressons entre châtaigniers et chênes verts qui ont du subir autant les outrages des caprices de la météorologie que les aléas de leur grand âge. 

 

 

 

              Plus on se rapproche du monastère, plus on prend conscience de l'ampleur des travaux de restauration qui ont été entrepris. Les cellules, que l'on aperçoit de loin, paraissent presque nouvellement construites. On apprendra, lors de la visite, que tous ces travaux sont uniquement financés par « l'Association des Amis de la Verne » ainsi que par le produit des droits d'entrée des visites....mais un généreux donateur est passé par là dernièrement nous dit-on !!!! Oui certainement très généreux !

 

 

 

 

Arrivés au « Monastère de la Verne » nous passons devant le portail monumental très caractéristique en pierre de serpentine qui est une pierre volcanique de couleur verte . Cette pierre est extraite dans le massif des Maures. D'ailleurs presque toutes les ouvertures sont encadrées de cette pierre verte ce qui donne une certaine unité aux bâtiments.

Ce monastère qui est une ancienne Chartreuse du XIIième siècle fut utilisé par différents ordres religieux  avant d'être occupé par la congrégation des moniales de Bethléem, de l'Assomption de la Vierge et de St Bruno depuis 1983.

La visite du monastère est une visite libre fléchée. Nous commençons par la « poterie » qui servait auparavant de lieu de stockage. Actuellement les religieuses y exposent leurs travaux  d'artisanat. Nous passons ensuite dans la « grange » dont la charpente a été entièrement refaite. Par la fenêtre, on a une belle vue plongeante sur l'Eglise Romane.

 

 

 

 Nous descendons ensuite dans la « boulangerie »  qui présente un four de plus de 5 mètres de long et qui servait à la cuisson non seulement du pain mais à tous les aliments.

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

                            Sortant de ce bâtiment nous visitons extérieurement, la « Chapelle d'Adoration »,  « le Petit Cloître »,« l'Eglise Romane »,« la Chapelle Latérale » et « la Cellule témoin ». Enfin nous revenons à notre point de départ en  traversant « l'huilerie » et « le cellier ».

 

       

Après la visite, nous reprenons la marche afin de dénicher un emplacement bien exposé à l'adret pour le repas. Voici qui est trouvé,  avec soleil, table, bancs et ....fontaine. Toutefois un choix est à faire : les plus « athlétiques » d'entre nous vont choisir la solution d'être bien exposés au soleil et vont accepter aussi de poser leur séant par terre ; les « autres »...., préférant sans aucun doute leur confort  bourgeois vont tout simplement s'attabler.

 

 

 

 

 

 

 

 

 Bien que le soleil soit à son zénith, il ne fait pas chaud et nous repartons assez rapidement pour attaquer la descente. En chemin, nous rencontrons plusieurs promeneurs originaires de la région. Ainsi on apprend que la « Môle » a désormais perdu son « chapeau » et la « Môle » est devenu la « Mole ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

La descente s'effectue facilement. En peu de temps nous rejoignons le chemin qui longe le lac. Il nous reste donc à faire en sens inverse le chemin que nous avons  emprunté le matin en traversant de nouveau le gué.

 

 Arrivés aux voitures, on se donne rendez-vous à la « Mole » pour notre pot habituel au seul bar qui faisait son ouverture pour la saison.

 

 Merci à Jean Borel pour cette belle ballade qui nous a rapproché des cieux.

 

 Ce blog, étant pour moi le dernier de la saison, je profite de celui-ci pour renouveler l'appel à candidature en tant que « Rédacteur de Blog de Rando » lancé dernièrement par Jean-Marie  qui est, je vous l'assure, un « exxccellent formateur ».

 

Texte : Jean Bellaches 

Photos : Bruno Guérin, Geneviève Chaumaz et Jean Bellaches

 Prochaine sortie le 29 mars avec Bruno Guérin dans un secteur méconnu de l'Esteron et nous emprunterons la piste de la « Mamelle ».

 

 Quelques photos :

 

 

 

 

 

 

 

 

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