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12 février 2007 1 12 /02 /février /2007 19:16

 

Le 08 février 2007

 Cap Taillat - Cap Lardier

Aujourd'hui, Jean BOREL nous a préparé une randonnée  empruntant le chemin du littoral de la pointe de la Douane jusqu'au delà de la pointe du Brouis et retour par l'intérieur.

 Réunis une petite vingtaine sur le parking de Boulouris, nous nous donnons rendez-vous au point de départ de la marche situé sur le parking de la Tourraque ou nous retrouvons quelques marcheurs venus directement.  Nous sommes en tout 22 à prendre le départ.

 Il est vrai que le temps n'est pas particulièrement clément aujourd'hui  et cela a dû en décourager quelques uns : le plafond est bas et la vue se perd au loin dans la brume, dommage.

 

 

Nous entamons la marche vers 8H45 en descendant lentement vers la mer par un chemin qui traverse la garrigue. Celle-ci est parsemée par un nombre de pins maritimes dont le « couvre-chef » en parabole semble toujours interpeller les rayons du soleil...absents aujourd'hui. Le chemin  assez large  se rétrécit par instant et oblige à marcher en file indienne.  Il est parallèle à une piste que nous voyons  en contrebas faisant partie du domaine viticole de la « Bastide Blanche »

Puis nous arrivons au « Dolmen de la Baie de Briande » situé sur la commune de Ramatuelle. C'est un site protégé.

 

 

 Les dolmens sont des sépultures collectives édifiées au environ de 3000 à 2000 avant J.C.. Ils sont de formes variées et sont constitués d'une chambre et  d'un couloir d'accès enfouis sous un tumulus.(tumulus : amas de pierres en forme de cône)

 

 

 

Du dolmen de la baie Briande, il ne reste aujourd'hui que la chambre. Le couloir d'accès n?existe plus et on ne lui connaît pas de dalle de couverture.

 Après une petite pose, nous repartons vers le bord de mer que nous pouvons désormais apercevoir. Le chemin est large et les pins maritimes, disséminés auparavant, deviennent beaucoup plus denses.

 

 

 

 Nous arrivons alors sur le littoral que nous suivons quelques temps avant d'atteindre la langue de terre qui nous relie à la presqu'île du Cap Taillat. A cet endroit subsiste un ancien bâtiment des douanes en ruine.

 Ici Jean Borel nous donne quelques explications sur  « Le Conservatoire de l'Espace du Littoral et des Rivages Lacustres »

 Sur cinq kilomètres jusquà Gigaro on est sur le territoire du « Conservatoire de l'Espace du Littoral et des Rivages Lacustres ». Ce vaste espace naturel protégé de 290 hectares est une réserve typique de la faune et de la flore méditerranéenne. Il est impérativement demandé de ne pas sortir des sentiers, de ne pas cueillir les fleurs et surtout de ne pas allumer le moindre feu et bien sûr de ne pas allumer la moindre cigarette. Le littoral varois est fortement convoité et il est soumis à de fortes pressions. Si la politique de conservation du littoral passe par des dispositions législatives et réglementaires, elle repose aussi et surtout par une politique d'acquisition foncière. C'est cette politique que pratique le « Conservatoire de l'Espace du Littoral et des Rivages Lacustres » créé en 1975. Cet établissement publique est dirigé par un conseil d'administration composé à parts égales d?élus et de représentants de l'état. Il a pour mission la préservation du milieu naturel et la réhabilition des sites dégradés dans les cantons littoraux et dans les communes riveraines. Il peut procéder à des acquisitions soit à l'amiable soit par voie d'expropriation. Ainsi dans le Var début 1993, il possédait  3094 hectares répartis en 27 sites tous littoraux  (sauf un site situé à Sainte Croix du Verdon et celui de la Plaine des Maures dans le centre Var) 

 Ainsi le Cap Lardier est un massif forestier de 270 hectares qui s'avance de façon imposante dans la mer. Le conservatoire en a fait l'acquisition en 1978 afin de le soustraire à un projet de  lotissement avec port de plaisance. La convergence d'un climat doux et d'un substrat diversifié et d'expositions variées donne à ce site ainsi qu'aux Caps Taillat et Camara  une grande richesse écologique.

 Après ces explications notre guide nous propose en tant « qu'option », de faire l'aller et retour jusqu'à la pointe du Cap Taillat. Tout le monde est volontaire.

 Arrivés à l'extrémité du Cap Taillat, nous faisons notre pose de la matinée dans ce cadre magnifique. Sur ce site subsiste encore une petite guérite qui date de Napoléon. En se retournant, on peut apercevoir sur la droite, la plage de l'Escalet et sur la gauche, la plage du Brouis.

 

 

 

 

 Le Cap Taillat et le Cap Lardier  sont des haltes pour de nombreux oiseaux nicheurs et oiseaux de mer.

 Nous repartons en direction du Cap Lardier en traversant une succession de plages et de petites criques.  Le jour s'éclaircit et les rayons du soleil tentent de percer les nuages. Nous laissons derrière nous le cap Taillat.

 Si la progression sur les plages s'effectue assez facilement, il n'en n'est pas de même du passage des criques qui se font en hauteur à travers un chemin très accidenté.  Bien souvent le chemin a été aménagé avec des morceaux de traverses de chemin de fer qui forment des marches afin de contenir l'érosion. Malheureusement, force est de constater que ces petits « aménagements » sollicitent beaucoup les genoux .

 L'heure du repas du midi arrive. Le temps s'est de nouveau assombri. Jean  nous trouve une petite crique bien à l'abri du vent. Camille commence par servir un petit pastis pour les amateurs puis diverses boissons et friandises, offertes, améliorent l'ordinaire?

 

 

 

 Vers 13H00 nous nous remettons en marche vers la pointe du Brouis. Tout ce parcours du chemin du littoral est une succession de plages et  de criques, ces dernières étant toujours aussi accidentées.

 Nous quittons ensuite le sentier du littoral pour remonter vers l'intérieur et  atteindre la route forestière des Brouis.

 Le temps se fait menaçant. Certains enfilent rapidement un vêtement de pluie en même temps que nous accélérons le pas. Ouf, nous voici arrivés aux voitures sans dommage.

 Nous nous donnons rendez vous pour le pot habituel de fin de randonnée dans un bar du coté de Saint Maxime. 

 Merci à Jean BOREL  pour cette randonnée autour de la grande bleue

 Texte Jean BELLACHES.     Photos de Gérard CHAPY et Jean BELLACHES

 

 

Prochaine sortie le 15 février 2007 vers la "Grotte de la Baume obscure".

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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